Bonjour à toutes et à tous,

Bien heureux de me retrouver face à mon clavier pour vous narrer encore et encore les péripéties de notre Lapin version speedy gonzales. Nous voici donc revenus de vacances... nous avons bien séché. Nous avons même regouté à la joie de dormir sans pull... ne rigolez pas . Malgrès tout, ce sont des deux mains que nous resignons pour la Bretagne l'année prochaine. Notre Titouan dans tout ça? Ben il court, comme un dératé, comme le vent, à toutes jambes, à tout va, sur le sable, le bitume, sur le haricot de ses parents... et enfin comme son père, il court. Oui revoilà la projection freudienne du père en son fils (en même temps peut-il en être autrement?). Je me souviens d'une phrase à l'époque prise sous forme de plaisanterie ou sur le ton du "cause toujours". Une phrase parmi d'autres.Eh bien non, maintenant, je me rends compte que cette phrase était TOUT SAUF une plaisanterie. C'était plutôt (pas l'ami de Mickey), l'expression d'une douleur sourde, épaisse et passée, mais bel et bien réminiscente. Un peu comme une phrase tirée d'un film de Stephen King. Imaginez cette phrase inscrite en lettre de sang sur votre porte d’entrée.....

" Tu vas courir, comme j'ai couru"

Effectivement on coure, on a couru et on courra encore un moment après lui. Sauf qu'en Bretagne l'avantage, ENORME avantage les plages sont immenses et avec peu de monde. Autant dire "rien ne sert de courir il faut l'attraper à point": quand il est crevé. Plutôt que lui courir après, chose a ne jamais faire en passant, surtout pas !. En effet, comme il ne faut pas courir face à un grizzli, il ne faut pas courir après Titouan. Vous déclenchez immédiatement le syndrome "attrape moi si tu peux" qui se caractérise par la production d'un joli sourire malicieux, un petit éclat de rire espiègle, et la mise en route d'un célere battement des membres inférieurs. Par exemple, vous êtes en ville, une ruelle descendante, vous regardez les vitrines, l'appareil photo dans une main Titouan dans l'autre. Soudain c'est le drame. Vous desserrez légèrement l'emprise. Le bagnard en profite. Le margoulin s'échappe. Vous vous retrouvez comme dans les western, nez à nez, à deux mètres l'un de l'autre, yeux dans les yeux, le souffle retenu. Plutôt que de pratiquer la technique de "Titouan viens manger du pain" technique d'appâtage grossière mais efficace, là vous lui courez immédiatement après en vous disant " facile je le ratrappe" Ben non, rien du tout. Vous êtes alors à la ramasse en train de courir en pleine rue après un gamin d'à peine 18 mois qui se fout allégrement de votre gueule. Comble du ridicule vous pourriez dire "attrapez le" voire plus vicieusement "attrapez le, il a volé mon sac".... non. Vous accélérez, il remet ça plus fort.... vous sprintez, il se marre.... et bifurque aussi sec sur la droite dans une crêperie.....traverse le restaurant sous les regards de parents hilares et moqueurs... pour finir par enfin... ouf.... jenpeuxplu'....petit salaud... me faire ça à moi ta mère qui s'est saignée aux quatre veines pour toi......par le rattraper au fond des cuisines, aussi éclaté de rire que les cuisiniers. Oui. Moi aussi de narrer cette scène je m'en trouve essoufflé.

Bon je disais quoi moi? Ah oui NE JAMAIS COURIR APRÈS TITOUAN ( inscription qui trône au dos de son t shirt).... préférez plutôt la technique de l’opossum".. faites le mort, , ne bougez pas, ne respirez pas, immobilisez votre regards et attendez qu'il repasse vers vous et hop ferrez le poiscaille. Bravo, 38 Livres à la pesée, belle prise.

Sinon What elses? Ben, 8 Mots, 4259 onomatopées... une vrai langue, 152 360 d'expressions non verbales.. du hochement de tête semi-circulaire à la contraction de la paupière droite associée à celle de la joue gauche en faisant la moue, traduction "j'en veux plus". Pas évident de faire semblant de ne pas comprendre pour qu'il parle sans que ça dure des plombes.

What elses? En vrac. il devient hyper câlin, dort (enfin!) comme une marmotte, a peur des vagues, adore les poules du camping surtout celles qui parlent hollandais (dans les rêves de son père), comme tout porteur du gêne XY, adore tout ce qui a un moteur, et n'a rien contre les belles carrosseries (tout son père).

Voici pour les nouvelles de près d'un mois. La vidéo de ce mois ci traite évidemment de course à pied. Histoire d'appuyer mon discours par des preuves....

Au 1er

Yannick